Sunday, November 15, 2009

FDC from Israel/FDC d'Israël

ATM/Timbre de distributeur
(Circaetus gallicus)


The Short-toed Eagle (Circaetus gallicus) is a medium-sized bird of prey in the family Accipitridae which also includes many other diurnal raptors such as kites, buzzards and harriers.

This is an Old World species spread throughout the Mediterranean basin and into Russia and the Middle East, and into parts of Asia (Pakistan, India and some Indonesian islands).

Those present on the northern edge of the Mediterranean and other parts of Europe migrate mainly to sub-Saharan Africa north of the equator, leaving in September/October and returning in April/May. In the Middle and Far East the populations are resident. In Europe it is most numerous in Spain where it is fairly common but elsewhere it is rare in many parts of its range. A bird on the Isles of Scilly, Britain, in October 1999 was the first confirmed record for that country.

The Short-toed Eagle is found in open cultivated plains, arid stony deciduous scrub areas and foothills and semi-desert areas. It requires trees for nesting.

Adults are 63-68 cm long with an 185-195 cm wingspan and weigh 1.7-1.9 kg. They can be recognised in the field by their predominantly white underside, the upper parts being greyish brown. The chin, throat and upper breast are a pale, earthy brown. The tail has 3 or 4 bars. Additional indications are an owl-like rounded head, brightly yellow eyes and lightly barred under wing.

Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) est un rapace spécialisé dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents.

C'est également un excellent planeur, et comme les vautours il se déplace habituellement sans battre des ailes, profitant au maximum de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues.

Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique, et revient en Europe de début mars à fin septembre pour se reproduire.

Le Circaète Jean-le-Blanc est un oiseau un peu plus grand que les Buses, avec des ailes plus longues (envergure : 1,70 à 1,85 m), globalement brun sur le dessus et tout blanc sous les ailes quand on le voit en vol.

De près on peut remarquer que le corps est parsemé de taches colorées, de couleur et densité variables suivant les individus (entre beige clair et marron foncé). Ces touches de couleur forment des lignes parallèles sous les ailes, et trois barres sous la queue.

Une bavette plus sombre s'étend du menton à la poitrine : d'après les spécialistes il n'y a pas de réel dimorphisme sexuel au niveau du plumage, mais généralement les femelles ont un plastron plutôt foncé, le mâle arborant une poitrine plus claire, parsemée de flammèches verticales sombres.

La tête est plutôt large, ronde, avec un bec court et des grands yeux jaunes, ce qui lui donne un peu un air de chouette. En fait, la tête du Circaète diffère de celle des autres rapaces diurnes : les yeux sont plus gros et dirigés vers l'avant, ce qui lui confère une très bonne vision binoculaire.

Son régime alimentaire est principalement composé de serpents.

La technique de chasse du Circaète est particulière : d'un vol plané, très lent, il survole une étendue de terrain dégagée, en scrutant le sol, à une hauteur moyenne (entre 50 et 200 mètres), et effectue à certains endroits des phases de vol stationnaire, de quelques secondes à plusieurs minutes, appelé « vol du Saint-Esprit ».

Pour cela il s'arrête simplement sur place en étendant ses ailes, face au vent, en régulant constamment les filets d'air par des changements plus ou moins rapides de l'extension de ses ailes, leur angle d'incidence, l'écartement de ses rémiges ou de sa queue, le tout en essayant de garder la tête le plus immobile possible.

Quand le vent est assez fort il lui arrive de battre des ailes pour rester sur place, un peu comme le faucon crécerelle, et éventuellement de laisser pendre ses pattes pour se stabiliser. Mais par temps calme il s'agit surtout de mouvements très légers, et il n'est pas rare de le voir complètement immobile dans le ciel, les ailes étendues, tel un cerf-volant.

Quand il a repéré une proie, il se laisse tomber en pliant ses ailes, généralement les pattes en avant, d'un piqué assez rapide. Soit il descend jusqu'au sol d'un mouvement continu, pour attraper sa proie, soit il s'arrête à nouveau en vol à faible hauteur, scrute encore le sol, et achève sa descente, ou bien s'envole à nouveau pour recommencer ailleurs.

Le Circaète saisit le serpent dans ses serres (spécialisées, car ayant des doigts très courts, d'où son nom anglais de "Short-toed Eagle"), et l'achève à coups de bec au niveau de la tête. Après la capture le serpent est ingurgité tout de suite, complètement s'il est de petite taille ou, s'il est de grande taille, le Circaète l'emporte pour le digérer ailleurs; presque complètement si c'est un serpent qu'il va apporter en nourrissage : dans ce cas il laisse pendre un petit bout de la queue du serpent hors du bec, sur lequel son partenaire ou son jeune tirera pour l'extraire entièrement.

Pendant la phase de rapprochement des partenaires, lors de leur retour d'Afrique, il arrive que le mâle laisse pendre une très longue portion de couleuvre hors du bec : dans ce cas il s'agit pour lui d'attirer la femelle, pour lui faire une "offrande" en vue de l'accouplement.

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